BERLIN. Le blogueur et chroniqueur syrien Aras B. doit répondre d’accusations de harcèlement sexuel devant un tribunal.
Une procédure est prévue le 23 novembre devant le tribunal du district de Lemgo. L’auteur (notamment pour le HuffPost et Vice) né en 1998 est accusé d’avoir “tâtonné” plusieurs femmes et filles au sein de son ancienne école ainsi que dans le bus .
Au total, il y a six cas entre novembre et décembre 2017 ainsi qu’en mars de cette année. Cinq de ces cas auraient eu lieu à l’école professionnelle de Lemgo, un dans un bus. Les victimes présumées sont trois camarades de classe. Parfois, l’une des filles était agrippée à la poitrine, tantôt il s’emparait délibérément des fesses de l’une d’elle en passant.
Selon Aras B. “C’est faux”
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Il avait déjà été démontré par le passé que le Syrien avait des opinions discutables sur le harcèlement sexuel.
Lorsque, en 2016, des agressions sexuelles subies par des femmes, perpétrées par des réfugiés lors du réveillon de Cologne avaient indignée l’Allemagne, Aras B. écrivait sur Twitter: ” C’est la faute des femmes elles-mêmes. Être seule la nuit “, il a déclaré plus tard dans une interview qu’il s’était prononcé de manière erronée à l’époque parce que ses compétences en allemand n’étaient pas assez bonnes et qu’en fait, il voulait dire le contraire.
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Provocations récurrentes, notamment sur les réseaux sociaux.
Aras B. avait déclaré à plusieurs reprises que les électeurs de l’AfD en Allemagne “n’avaient rien à chercher” et que les citoyens allemands en colère devaient quitter l’Allemagne. Il a parfois avoué que de nombreux syriens en Allemagne ne diraient pas la vérité en indiquant leur âge. Aras B. avait également fait savoir que de son point de vue, un téléphone cellulaire était un “besoin de base” des réfugiés et que donc, l’état (allemand) devrait en financer l’achat.
