Ils avaient été arrêtés en avril dernier à Prato pour trafic de drogue. Mais les trois Marocains, récidivistes et en situation irrégulière, avaient été libérés par le juge
Les Nord-Africains avaient été surpris à vendre de la drogue dans un squat. Le tribunal les a non seulement remis en liberté, mais leur a restitué le revenu de leur trafic. Le juge n’avait pas validé l’arrestation, donnant raison à la défense et estimant illégale la perquisition des carabiniers. Perquisition au cours de laquelle avaient été saisis 850 euros en espèces, 75 grammes de haschich et 26 grammes de cocaïne déjà partiellement divisée en doses. Le magistrat avait donné raison aux défenseurs des trois Marocains qui contestaient l’arrestation en raison de l’absence de plainte en bonne et due forme, et du fait que la dénonciation provenait de sources anonymes.
“Six mois plus tard, s’insurge un parlementaire, la Cour de cassation confirme qu’ils auraient dû rester en prison, sauf qu’entretemps, ils ont disparu et sont introuvables (…) ”
(Merci à Jean Baptiste Moquelin)