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Après le viol présumé d’une jeune fille de 18 ans par huit individus parmi lesquels sept Syriens, mi-octobre, le chef de la police de Fribourg a conseillé aux femmes de ne pas devenir vulnérables en consommant de la drogue ou de l’alcool.

Le viol présumé d’une jeune Allemande de 18 ans par sept Syriens et un Allemand le 14 octobre à Fribourg, ville universitaire du sud-est du pays, a choqué la population. A la suite de cette affaire, Bernhard Rotzinger, le chef de la police de la ville, a exprimé une idée surprenante pour empêcher les agressions à venir. «Nous ne pouvons pas offrir une assurance tous risques, mais j’ai un bon conseil : ne vous rendez pas vulnérables en consommant de la drogue ou de l’alcool», a-t-il déclaré au quotidien Der Spiegel le 2 novembre.

Bernhard Rotzinger estime que le niveau de sécurité est stable dans la ville, deux ans après le meurtre d’une jeune Allemande par le demandeur d’asile Hussein K. en 2016. La présence policière a été accrue à Fribourg, et depuis, les agressions violentes sont moindres. Mais le chef de la police locale note qu’on répertorie «depuis 2016 davantage d’assauts sexuels». Il attribue cette hausse au durcissement de la loi contre les agressions sexuelles (la loi punissant donc un plus grand nombre d’actes) et à une sensibilité accrue de la population à ces phénomènes, conduisant à plus de plaintes. Selon le responsable de la police, en outre, la proportion de non-Allemands parmi les auteurs de ces crimes est plus importante que celle des citoyens Allemands.

Pour autant, selon Bernhard Rotzinger, la police ne peut pas tout. «Nous devons réaliser que dans une société ouverte, toute agression ne peut être empêchée», a-t-il ajouté lors de son entretien avec le Spiegel.

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RT France

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