Le tribunal correctionnel de Paris a commencé mercredi à juger cinq personnes soupçonnées d’appartenir à une filière jihadiste dite “de Roubaix” vers la Syrie, parmi lesquelles un libraire lillois et la seule “revenante” de ce groupe.
A l’instar d’autres procès de filières d’acheminement de jihadistes vers les zones de combat, comme par exemple celle de Lunel (Hérault), jugée en avril, les principaux protagonistes de la filière de Roubaix sont absents.
Cette dizaine d’hommes et de femmes, originaires pour la plupart de Roubaix, avaient gagné la Syrie très jeunes, entre 16 et 20 ans, en 2013 et 2014. Considéré comme “précurseur” de cette filière, le Roubaisien Selim Ciftci avait
rejoint la Syrie à l’été 2013 en compagnie de Mourad Farès, l’un des principaux recruteurs français.
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Longue barbe blanche, M’Barek C., 62 ans, est entré dans le box des prévenus en lançant “Allah Akbar”, souriant, à des membres du public. Cet homme déjà condamné pour apologie du terrorisme, qui tenait à l’époque la librairie islamique El Azhar à Lille
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