Du mercredi 14 au jeudi 22 novembre aura lieu la Semaine de rencontre islamo-chrétienne (Seric), centrée sur le thème de la prière. Organisée chaque année par le GAIC de Strasbourg.
Cette semaine se décline par l’organisation de temps forts dans les différents quartiers de la ville.
Les membres du GAIC (Groupe d’amitié islamo-chrétienne) y sont engagés à titre personnel, et non en tant que représentants d’une institution ou titulaires d’une fonction. Le père Étienne Uberall, co-président, est par ailleurs curé de la paroisse de Saint-Pierre le Vieux, et délégué diocésain pour les relations avec les musulmans. Lilia Bensedrine-Thabet est juriste et musulmane. Elle est également co-présidente de l’association.
Les temps forts de la semaine
Événement central de la Seric, un forum sur « la prière dans nos traditions » se tiendra le samedi 17 novembre de 14h à 17h30, en présence de deux personnalités : le père Emmanuel Pisani, dominicain et directeur de l’Institut de science et de théologie des religions (ISTR) à l’Institut catholique de Paris (ICP), et Ghaleb Bencheikh, théologien, philosophe, et président de la Conférence mondiale des religions pour la paix.
Des rencontres ont également lieu tout au long de la semaine, dans les différents quartiers de Strasbourg. À noter parmi les temps forts : une rencontre autour du thème de l’hospitalité mercredi 14 novembre à 20h à Schiltigheim, en présence des communautés chrétiennes, musulmane et juive, ainsi que la visite de la nouvelle mosquée de Hautepierre, mercredi 21 novembre à partir de 19h.
Favoriser la connaissance mutuelle
L’enjeu principal de la Seric : approfondir la connaissance mutuelle des religions chrétiennes et musulmane, pour favoriser l’apaisement et la fraternité. « Nous accomplissons une mission d’utilité publique, en participant à la construction d’un cercle vertueux, qui appelle à avoir confiance en l’autre, même s’il a une religion différente. », explique Lilia Bensedrine-Thabet.
Les membres du GAIC espèrent toucher des membres de leurs communautés respectives, qui ne voient pas la nécessité de rencontrer des croyants de religions différentes, et participer ainsi à déconstruire beaucoup de préjugés. […]