Fdesouche
  • Répétons-le, cet accord ne vise pas les réfugiés qui fuient les persécutions et ont besoin de la protection du droit international. Non, l’accord institue l’idée radicale que la migration – quelle qu’en soit la raison – doit être encouragée, autorisée et protégée.
  • L’ONU n’a aucun intérêt à admettre que son accord fait la promotion de la migration en tant que droit de l’homme ; jusqu’à récemment, il y avait peu de débats à ce sujet. Plus de publicité aurait pu compromettre l’ensemble du projet.
  • Les États membres des Nations Unies ne sont pas seulement censés ouvrir leurs frontières aux migrants du monde entier ; ils doivent aussi les aider à choisir leur pays de destination en fournissant des informations complètes sur tous les pays où un migrant souhaite s’établir.

Presque tous les États membres de l’ONU signeront, dans le cadre d’une cérémonie officielle qui se tiendra au Maroc, en décembre prochain, un accord de l’ONU qui fait de la migration un droit de l’homme.

Le texte final de l’accord intitulé Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières, est officiellement non contraignant mais il « inscrit fermement la migration dans l’agenda mondial. Ce document constituera un point de référence pour les années à venir et induira un réel changement sur le terrain … » a indiqué Jürg Lauber, représentant de la Suisse auprès de l’ONU qui a dirigé les travaux avec son homologue du Mexique.

(…) Les migrants sont, à l’évidence, les citoyens d’un monde nouveau, un monde où tous les pays doivent porter secours et assistance à ceux qui ont choisi de voyager et de séjourner ici ou là pour une raison ou une autre. Les frontières existent peut-être en théorie, mais l’ONU – et presque tous les gouvernements du monde – se sont donnés la consigne de les dissoudre.

L’accord précise également que les pays d’accueil doivent doter les migrants « de tous les moyens susceptibles d’aider à l’intégration et à la cohésion sociale » (objectif 16). Ce qui signifie, entre autres, que les pays d’accueil doivent :

« Promouvoir le respect mutuel des cultures, traditions et coutumes des populations d’accueil aussi bien que des migrants par l’échange et la mise en œuvre les meilleures pratiques en matière de politiques, programmes et activités d’intégration, y compris sur les moyens de promouvoir l’acceptation de la diversité et de faciliter la cohésion et l’inclusion sociales. »

(…) Les auteurs de l’accord ne s’attendent évidemment pas à ce que tout se passe bien entre migrants et populations d’accueil. Un accord pour faciliter une migration de masse de l’ensemble de la planète en direction des pays occidentaux (pour l’essentiel, car il n’y a pas de migration en sens inverse) peut en effet être générateur de chocs pour les occidentaux. L’accord spécifie donc clairement qu’aucun désaccord ne sera toléré et que les États signataires s’emploieront à lutter contre les « récits trompeurs générant une perception négative des migrants ».

Pour que cet objectif devienne une réalité, les États signataires s’engagent également à :

« Promouvoir des reportages indépendants, objectifs et de qualité dans les médias et sur Internet, mais aussi à sensibiliser et à informer les professionnels des médias sur les questions migratoires et la terminologie adaptée, en mettant en place des normes éthique pour le reportage et la publicité, et en privant de subventions ou d’aide matérielles tous les médias qui promeuvent systématiquement l’intolérance, la xénophobie, le racisme et d’autres formes de discrimination à l’égard des migrants, le tout dans le plein respect de la liberté des médias. » (Objectif 17)

De l’Orwell sur stéroïdes. Presque tous les États membres de l’ONU vont signer un accord stipulant que les médias en désaccord avec les politiques gouvernementales ne seront plus éligibles aux aides et subventions. Bizarrement, l’accord ajoute noir sur blanc que cet objectif a été conçu « dans le plein respect de la liberté des médias », sans doute parce que cela va mieux en le disant, peu importe que cela soit crédible ou non.

Deuxièmement, les États signataires s’engagent à:

« … éliminer toutes les formes de discrimination ; condamner et contrer les expressions, actes et manifestations de racisme, de discrimination raciale, de violence, de xénophobie et toutes les formes d’intolérance à l’égard des migrants, conformément à la législation internationale sur les droits de l’homme. » (Objectif 17)

De manière bien pratique, l’accord se garde de définir le « racisme » ou la « xénophobie » dans un contexte de migration de masse. Que signifient « toutes les formes d’intolérance » par exemple? Et la critique des politiques migratoires des Nations Unies peut-elle être qualifiée « d’intolérance » ?

(…)

Gatestone Institute

Fdesouche sur les réseaux sociaux