Selon le transporteur d’électricité RTE, les quatre centrales à charbon françaises et la centrale nucléaire de Fessenheim pourront être fermées passé l’hiver 2020 sans menacer l’approvisionnement ni l’équilibre du réseau.
La promesse du gouvernement de fermer les quatre centrales électrique à charbon d’ici à 2022 pourra être tenue. Celle de fermer Fessenheim aussi. Techniquement, en tout cas, selon le transporteur d’électricité RTE (filiale indépendante d’EDF à 50,1%), le système électrique français sera équilibré, mais sans marge, jusqu’en 2020, en raison de la fermeture d’une partie des moyens de production thermiques français, ces dernières années, notamment des dernières centrales au fioul de Métropole.
Et après l’hiver 2020, des marges de sécurité devraient réapparaître, prévient RTE dans un communiqué. Elles permettraient la fermeture, progressive, des cinq unités de production charbon situées sur les sites de Cordemais (Loire Atlantique), du Havre (Seine-Maritime), de Gardanne (Bouches-du-Rhône) et de Saint-Avold (Moselle) ainsi que la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin), mais sous conditions.
La consommation d’électricité ne devra pas s’envoler. Il faudra continuer à développer “fortement” les énergies renouvelables et mettre en service la centrale combinée gaz de Landivisiau (Finistère), sans fermer d’autres unités de production. Il faudra aussi fiabiliser et accroître les effacements et mettre en service trois nouvelles interconnexions : une avec l’Italie et deux avec la Grande-Bretagne, en 2020-2021.
En attendant, pour cet hiver 2018-2019, après analyse des prévisions de production et de consommation en France et en Europe, RTE estime que l’approvisionnement en électricité devrait être assuré.
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