«En 2018 on sera globalement sur un volume assez proche de 2017, à quelques dizaines de milliers d’unités près.»
Le contrôle accru en matière de délivrance des visas préoccupe fortement certains Algériens. Durant l’année en cours, la situation sera encore «plus difficile» par rapport à l’année précédente. «Aux effets du contrôle renforcé sur la délivrance des visas s’ajoute l’impact de la transition vers VFS Global. Le consul général de France en Algérie, Marc Sédille, pense qu’ «on sera globalement sur un volume assez proche de 2017, à quelques dizaines de milliers d’unités près.».
A titre de rappel, «en 2017, on avait atteint un pic, avec plus de 410.000 visas délivrés pour l’ensemble de l’Algérie, ce qui place l’Algérie dans le peloton de tête des pays qui sont bénéficiaires de visas Schengen délivrés par la France»
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Sur un autre plan, il est signalé qu’un quart d’étudiants étrangers en France sont algériens. «Il y a plus de 300.000 étudiants étrangers en France, dont un peu plus de 30.000 Algériens. La communauté estudiantine algérienne est la deuxième derrière les Marocains.
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Les visas d’études sortent du cadre Schengen:
«La délivrance des visas étudiant pour la France, c’est une politique nationale menée par la France.(…). Campus France Algérie est l’interlocuteur des étudiants algériens qui veulent aller étudier en France.»
La délivrance de visa d’études n’est jamais «automatique». «Aller étudier en France, cela nécessite des ressources financières, (…).Lors de l’examen de la demande de visa, le consulat va s’attarder sur cette question très importante…», est-il indiqué.