« Le journaliste en a ras la plume, le micro ou la caméra de se faire malmener, insulter, conspuer » : des dizaines de journalistes ont dénoncé sur les réseaux sociaux des tensions dans le cadre de la couverture des rassemblements des Gilets jaunes.
Huit journalistes montpelliérains, réunis dans le collectif « Paye toi un journaliste », ont lancé lundi 19 novembre un appel à « renouer le dialogue avec les citoyens ». « Le journaliste en a ras la plume, le micro ou la caméra de se faire malmener, insulter, conspuer. » Avec des confrères d’autres médias, ils dénoncent un climat tendu dans les rassemblements de Gilets jaunes.
Nous venons de lancer #payetoiunjournaliste au regard des agressions que subissent les journalistes dans l’exercice de leur métier. Une page FB ouverte à tous existe pour en parler et échanger ensemble. pic.twitter.com/N2Rimv6rWZ
— Stéphanie Augé (@AugStphanie) 19 novembre 2018
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« Nos équipes subissent des quolibets, des injures », a confirmé le directeur de l’information régionale de France 3, Bernard Loche, qui se réserve le droit de déposer plainte. « On entend beaucoup de rejet des institutions, et ils ont tendance ici ou là à mettre les journalistes dans le même sac ». Le responsable a demandé aux directions locales de « rappeler leurs équipes si leur sécurité n’était pas assurée ».