Pour réaliser cette fiction inspirée des attentats de Paris, le réalisateur Michaël Hers est allé à la rencontre des familles de victimes et des associations qui les accompagnent. Plutôt que de documenter les événements, il a choisi de retranscrire au cinéma le sentiment de vide qui habite les endeuillés depuis le drame.
Quand on recevait les témoignages des victimes, elles disaient: “moi, j’ai l’impression qu’on m’a confisqué en partie mon deuil. Certes, ça appartient à l’histoire, à l’imaginaire collectif, mais avant tout, j’ai perdu un frère, un ami et donc je suis dans ce drame intime et pas dans ces discussions à n’en plus finir sur le terrorisme dans sa dimension sociétale“.