A elles seules, les mesures socio-fiscales auraient en effet grignoté de 500 euros en moyenne le revenu disponible des ménages. Le découpage est simple : la hausse des cotisations et contributions sociales ainsi que celle des impôts sur le revenu et le patrimoine ont coûté (en moyenne toujours) 750 euros, alors que la revalorisation des prestations familiales, des minima sociaux et des aides aux travailleurs pauvres en rapportait 250.
Mais un autre phénomène a joué à plein : l’augmentation dans la population de la part des personnes seules et des familles monoparentales. Les ménages, plus éclatés, ont rapetissé, et leurs revenus avec. Un phénomène accentué par le vieillissement de la population. D’après l’OFCE, cet « effet démographie » a représenté une baisse de 400 euros du revenu moyen. Il semble que toutes les tranches de la population soient concernées, puisque les pertes de revenu touchent tous les vingtiles entre 1 % et 1,4 %. […]