Un nouveau droit de l’homme semble sur le point de naître: le droit à la migration. Sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies…
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Ce Pacte mondial ne porte pas sur les réfugiés qui relèvent de la Convention de Genève, mais concerne tout un chacun: il postule en effet que l’acte migratoire est un «choix» individuel (par opposition à une «nécessité»)
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Ce sera l’alliance entre les élites mondialistes mobiles par vocation et les pauvres mobiles par désir d’une vie meilleure.
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L’Objectif 5 fait obligation aux État d’organiser le «regroupement familial» et de fournir aux migrants les mêmes droits à la «sécurité sociale et aux services sociaux» (paragraphe i) que les natifs du pays d’accueil. Les Européens qui ont accepté d’être taxés et de cotiser sur plusieurs générations pour bâtir une éducation et une protection sociale digne de ce nom devront partager leurs droits avec des nouveaux venus qui eux, n’ont jamais contribué au système.
Les rédacteurs de l’accord anticipent certes que des frictions entre populations d’accueil et populations migrantes pourraient avoir lieu
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Pour l’ONU, 250 millions de personnes sont actuellement sur les routes de par le monde. Soit 3.4% de la population mondiale. «Le phénomène va durer pendant des siècles» a affirmé le 14 juillet 2018, Miroslav Lajčák, président de l’Assemblée générale des Nations Unies. Toute la question est cependant de savoir si ce Pacte ne risque pas démultiplier le phénomène qu’il prétend planifier.