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Portrait de Bernard Mourad dans Vanity Fair, l’homme qui appelle Macron “Mon lapin”

Il appelle Emmanuel Macron « mon lapin », le bombarde de « forza » par SMS quand il ne l’exhorte pas à changer de politique. Bernard Mourad, le nouveau patron de Bank of America en France, est l’un des derniers qui osent parler « cash » au chef de l’État

(…) Vanity Fair


Vient alors le temps des meetings, Bernard est confiant. Les SMS sont là pour encourager son poulain. Le magazine Vanity Fair dévoile celui-ci : « Je viens avec une perruque rose et un string En Marche !, t’as intérêt à être bon ». Macron promet ainsi de « balancer la sauce ». Puis arrive l’époque des premières embuches quand le candidat qualifie en Algérie la colonisation « comme un crime contre l’humanité ». Une nouvelle fois, Bernard Mourad est là. Il le conseille, il l’oriente. Et Macron acquiesce. Une fois le débat avec Marine Le Pen passé, la victoire est à portée de mains. Le banquier est fier de son ami. Que de chemin parcouru. Ensemble.

Après son arrivée à l’Elysée, Mourad et Macron continuent à échanger. Le banquier l’encourage : « Bravo ma poule ! » ou encore « Forza, il faut tenir la cohérence de l’histoire promise ». Le nouveau résident de l’Elysée cherche encore des conseils. Mais les mois défilent et Bernard s’agace. Il ne reconnait plus son ami de l’époque Rotschild. Entre la suppression de l’ISF ou la gestion calamiteuse de l’affaire Benalla, la coupe est pleine. Il lui demande de se réveiller vite. Alors si le banquier se permet de donner toujours son avis et de dire ce qu’il pense avec une franchise bien souvent déroutante, encore faudrait-il que le président l’écoute.

(…) Gala

(Merci à Philippe)


Bernard Mourad au micro d’Ali Baddou sur France Inter ce matin :

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