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23/11/2018 Le domicile du ministre de l’Intérieur attaqué par les Gilets jaunes

Ce vendredi matin, le ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, en visite à Nîmes dans le Gard , était l’invité de “Midi Libre” pour une rencontre avec les lecteurs. Lors d’un long entretien où il a balayé plusieurs sujets d’actualité, il a révélé que son domicile avait été la cible des “gilets jaunes”

“Il y a eu des violences, des insultes, des attaques racistes, antisémites, homophobes. À l’inverse, ma maison personnelle à Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), où j’ai ma femme et ma fille a été attaquée hier (jeudi, NDLR) par les “gilets jaunes”. Ces propos ont été révélés par Christophe Castaner, ce vendredi 23 novembre. Le ministre de l’Intérieur était en visite dans le Gard et a rencontré des lecteurs de “Midi Libre”.

“Ils étaient là devant à faire des selfies, à poster des messages sur Facebook. Je trouve ça insupportable. Qu’ils m’attaquent, qu’ils m’insultent, qu’ils trouvent que je sois nul, je l’entends […]. Mais qu’on ne touche pas à ce qui relève du privé.”

midilibre.fr

 


20/11/2018

[…] Le ministre de l’Intérieur joue la fermeté face aux gilets jaunes. Au quatrième jour de leur mobilisation contre la hausse des taxes sur le carburant, le ministre a dénoncé la “dérive totale” voire la “radicalisation” du mouvement débuté samedi.

Christophe Castaner a aussi mentionné la mort d’une octogénaire lundi “dans l’après-midi” en raison d’un véhicule du Samu empêché d’intervenir à Angoulême à cause des blocages des gilets jaunes. Des propos remis en cause par le quotidien local La Charente libre, pour qui la vieille dame serait morte dès le matin, à cause d’un retard de 20 minutes des secours du à des routiers bloqués en amont des blocages.

La vice-procureure d’Angoulême, Stéphanie Veyssière précise quant à elle “qu’aucune information judiciaire n’a été ouverte, seule une enquête en recherche des causes du décès a été ouverte par le parquet. Mais selon elle, sans aucun lien avec les gilets jaunes.

Quant aux gilets jaunes, ils ont publié un communiqué dans lequel ils assurent qu’il y a eu “une interruption totale du dispositif de filtrage” lorsqu’ils ont été informé de l’arrivée du SAMU et que certains d’entre eux avaient été “à la rencontre du véhicule de secours pour lui faciliter l’accès la bande d’arrêt d’urgence en l’escortant (…) [mais qu]’elle était entravée par des véhicules à l’arrêt.

Le droit de manifester (…) ce n’est pas celui de bloquer, de ne pas déclarer, de blesser les forces de l’ordre“, a souligné Christophe Castaner, affirmant qu’il y a eu depuis samedi “autant de blessés dans nos forces de l’ordre que pendant l’évacuation de Notre-Dame-des-Landes” en avril.

Dans les faits, ça se passe de façon beaucoup plus souple que ce que présente M. Castaner” explique Alexandre Langlois, syndicat de police du ministère de l’Intérieur. “On le voit d’ailleurs sur les images, mes collègues CRS avancent souvent non casqués, on voit que ce n’est pas un maintien de l’ordre très ferme” soutient le syndicaliste. “Et puis contrairement à la ligne de fermeté affichée, il y a certaines tolérances, notamment pour les ralentissements de la circulation”.

Christophe Castaner a aussi évoqué le cas de “trois policiers blessés dans la nuit de lundi à mardi à coup de boules de pétanque” à Langueux dans les Côtes-d’Armor, et munis de “barres de fer et de cocktails molotov” délogés d’un centre commercial par les forces de l’ordre.

Or le parquet de Saint-Brieuc a fait savoir que 6 personnes avaient bien été interpellées pour jets de projectiles (notamment des canettes) sur les forces de l’ordre, mais a contesté avoir connaissance d’une quelconque saisie de cocktails Molotov. […]

BFM

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