Huit cent quatre-vingt-quatorze personne secourues, un nombre rarement enregistré en une seule journée, c’est ce que le Secours maritime a intercepté en Méditerranée au cours de la journée de jeudi [22 novembre]. Alors qu’il s’était écoulé à peine plus de 24 heures après que Pedro Sanchez, le président du gouvernement, ait quitté le Maroc où il avait promis au roi d’aller à Bruxelles pour se battre auprès de l’UE afin qu’elle accorde une généreuse enveloppe économique pour aider les autorités alaouites à faire face à la vague ininterrompue d’embarcations dans le Détroit et dans la mer d’Alboran. Un total de 56 914 hommes et femmes […] ont été secourus au 21 novembre […], ce qui représente plus qu’un triplement par rapport à la même période de l’an passé.
[…] le ministre de l’Intérieur marocain, Noureddine Boutayeb, a déclaré pour sa défense que son pays a, jusqu’à la fin du mois de septembre 2018, réussi à “faire échouer près de 63 000 tentatives d’immigration clandestine et à démanteler 122 réseaux criminels actifs dans ce trafic”. […][…] Pablo Casado [chef du Parti populaire] a accusé ouvertement Sanchez d’être responsable de cette situation migratoire. À propos du pays voisin, il a dit qu’il considérait nécessaire sa “coopération”, mais “pas pour offrir un Mondial de football […]”. Il faisait ainsi allusion à l’offre que le chef du gouvernement a faite cette semaine au monarque alaouite de déposer une candidature commune, incluant également le Portugal, en vue du rendez-vous de 2030.
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(Traduction Fdesouche)