(…) toutes les tensions se sont cristallisées avec des dégradations. La faute, notamment, à environ 200 militants de groupuscules d’extrême-droite, selon les informations recueillies par Europe 1.
Des militants organisés et violents. Au total, 130 personnes ont été placées en garde-à-vue hier dans toute la France dont 69 rien qu’à Paris. Le ministre de l’Intérieur Christophe Castaner a dénoncé un “durcissement” et la présence de partisans de groupuscules d’extrême droite.
(…) Actifs dans les heurts, ils n’ont pour autant pas été meneurs (…)D’ailleurs, ces activistes d’extrême-droite ne feraient pas partie des personnes interpellées. Selon nos informations, parmi les gardés à vue, un profil domine : l’homme européen, inconnu des services de police, âgé de 25 à 40 en moyenne, venu de province. Nombre des gens arrêtés l’ont été pour “jet de projectiles”.
Enfin, toujours selon nos informations, les autorités ont été surprises par la véhémence des manifestants, la profonde exaspération et l’anti-parisianisme qu’ils exprimaient, au-delà de toute récupération politique.
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📣Violences & saccages ont été le fait de casseurs d’ultra-gauche infiltrés dans les #GiletsJaunes
😘Une racaille venue de banlieue témoigne:
"Chuis là pour casser.. pour tout défoncer"
Le raccourci de @CCastaner pour impliquer l’extrême-droite est inadmissible#Paris 24/11/2018 pic.twitter.com/k4UIEQ7OCG— Adrenaline ✞ 🇫🇷 (@adrenaline1001) November 25, 2018