Plus d’un mois après les perquisitions judiciaires menées contre son mouvement des Insoumis et à huit jours d’une convention nationale, le député des Bouches-du-Rhône fait face à une crise interne inédite. Ils sont de plus en plus nombreux à remettre en cause sa gestion autocratique, mais aussi le rôle de ses proches, dont la très controversée Sophia Chikirou.
Un seul noyau restreint dirige désormais La France insoumise: Jean-Luc Mélenchon et Sophia Chikirou, le duo infernal, avec Manuel Bompard et Martine Billard, deux fidèles exécutants chargés du bétonnage interne et de la besogne électorale. Depuis quelques mois, le groupe de tête des Insoumis s’est rétréci, jusqu’à l’isolement. Le dysfonctionnement s’est cristallisé depuis les perquisitions judiciaires menées au sein du mouvement le 16 octobre. Il apparaît désormais au grand jour, au gré des difficultés rencontrées dans la constitution de la liste aux européennes. Les dernières semaines ont été marquées par des départs volontaires, ou des exclusions. Les situations sont variées, mais tous les partants dénoncent une organisation défaillante.
Alors que le mouvement se réunit en convention nationale à Bordeaux dans huit jours, le point critique va-t-il être atteint? «Il a déjà été dépassé», risque une personnalité du mouvement. «La …
(…)