La CGT a « beaucoup de revendications communes » avec les « gilets jaunes », qui manifestent également samedi, a déclaré Philippe Martinez.
« Droit au travail et à un revenu de remplacement pour tous les privés d’emploi », proclame la banderole en tête du cortège. A Paris, plus d’un millier de manifestants se sont élancés de la place de la République à l’appel de la Confédération générale du travail (CGT), samedi 1er décembre en début d’après-midi, pour réclamer un infléchissement de la politique du gouvernement.
Des manifestants arboraient des drapeaux rouges ou blancs avec le logo de la CGT, d’autres ceux de la Fédération syndicale unitaire (FSU) ou de Lutte ouvrière. Parmi les manifestants, beaucoup de gilets rouges de la CGT, mais aussi quelques « gilets jaunes », dont la manifestation a lieu en même temps dans le secteur des Champs-Elysées, sur fond d’affrontements avec les forces de l’ordre.
« “Les gilets jaunes”, il y en a ici, mais c’est marqué CGT dessus », a déclaré le secrétaire général du syndicat, Philippe Martinez, ajoutant que « dans beaucoup d’autres endroits il y a des gilets rouges [de la CGT] et des “gilets jaunes” qui manifestent ensemble ». « C’est plutôt une bonne chose parce qu’on a beaucoup de revendications communes », en particulier « l’augmentation du smic et des salaires » et la « justice fiscale », a-t-il expliqué. « Ça suffit les taxes, taxez les très très riches et augmentez les salaires, retraites, smic », pouvait-on lire sur une pancarte. […]