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Les images de destructions, d’échauffourées ou de voitures enflammées s’affichaient samedi soir en «une» de nombreux sites d’actualité internationaux.

« Escalade de la violence à Paris » (Die Welt), « La manifestation des “gilets jaunes” sème le chaos à Paris » (El Pais), « “Gilets jaunes”, l’heure de la violence : Paris brûle entre agressions et pillages » (Corriere della Sera), «L’une des manifestations antigouvernementales les plus violentes à frapper Paris depuis des décennies» (The Wall Street Journal). La presse internationale décrivait avec des titres percutants, samedi 1er décembre, les affrontements survenus dans la journée dans la capitale française, en marge des défilés. […]

Les médias étaient nombreux à s’attarder sur les scènes de violence. A l’instar de l’Allemand Die Welt, listant les «voitures qui brûlent», les «pierres qui volent». Ou de l’Américain The Wall Street Journal, qui raconte : «Des groupes de manifestants – certains portant des ‘gilets jaunes’, d’autres pas – ont été vus en train d’utiliser des pelles pour casser des vitrines de magasins et de voitures le long de l’avenue Kléber, où se trouvent certains des hôtels les plus prestigieux de la capitale française. Certains des ‘gilets jaunes’ applaudissaient, tandis que d’autres regardaient en secouant la tête. » […]

Le « Post » relève que «la douleur derrière le ‘gilet jaune’ se fait surtout sentir en dehors de Paris», dans les régions où avoir une voiture est indispensable pour aller travailler. «Dans ces territoires marqués par l’absence de lendemain, décrypte Niels Planel, un consultant en réduction de la pauvreté, il y a une forme de désespoir postindustriel qui ronge maintenant les classes moyennes et ouvrières qui ont le plus souffert de la crise brutale de 2008 et des coupes budgétaires qui ont suivi.»

Le Monde

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