03/12/18
RT France évoque «la percée spectaculaire du parti anti-immigration VOX au parlement régional d’Andalousie, un camouflet pour le parti socialiste ouvrier qui dirige la région depuis 36 ans».
– RT France, 3 décembre 2018,18h17
02/12/2018
Le président national de #Vox, Santiago Abascal, prend la parole à Séville. “On vous a insultés, ou vous a dit que vous n’aviez pas votre place sur votre propre terre, vous avez aujourd’hui les clés du gouvernement pour expulser la corruption socialiste !”.#EleccionesAndalucia
— Mathieu de Taillac (@mdetaillac) December 2, 2018
Un petit parti d’extrême droite, Vox, a fait dimanche une entrée en force au parlement d’Andalousie, remportant 12 sièges aux élections régionales et donnant la majorité aux partis de droite dans cette région du sud de l’Espagne gouvernée depuis 36 ans par le Parti socialiste, après dépouillement de 93% des bulletins de vote.
🇪🇸 Le leader de @CiudadanosCs (le plus proche allié en @enmarchefr en Europe) confirme que son objectif premier est de chasser les socialistes du pouvoir en #Andalousie. Cela ne peut que passer par une alliance (peut-être informelle) avec l’extrême-droite. https://t.co/qL97AsqbRg
— mathieu gallard (@mathieugallard) December 2, 2018
📣🇪🇸 La #EspañaViva ha hecho historia.
No ha ganado VOX. Gana Andalucía y España. pic.twitter.com/BT33Ppp3HY
— VOX 🇪🇸 (@vox_es) December 2, 2018
Le PSOE [parti socialiste espagnol] gagnerait les élections qui ont eu lieu ce dimanche 2 décembre en Andalousie, mais il n’est pas certain qu’il puisse gouverner en raison de l’entrée en force de VOX au parlement andalou qui a fait voler en éclat le statu quo traditionnel dans la communauté autonome. L’enquête réalisée par GAD3 pour ABC montre une baisse importante des votes en faveur du PSOE qui obtient le pire résultat de son histoire […]
(Traduction Fdesouche)
30/11/2018
La formation d’extrême droite pourrait obtenir jusqu’à cinq députés régionaux en Andalousie
Pour la manière forte contre l’immigration illégale ou contre l’indépendantisme catalan : dans une Espagne où l’extrême droite restait anecdotique, Vox pourrait faire dimanche son entrée pour la première fois dans un parlement régional, celui d’Andalousie.
Les élections anticipées dans ce bastion du parti socialiste, au pouvoir là-bas depuis 36 ans et qui est une nouvelle fois donné gagnant, seront le baptême du feu pour cette formation d’extrême droite née en 2013. Alors qu’aucun parti d’extrême droite ne siège dans les institutions du pays, il pourrait y obtenir jusqu’à cinq députés régionaux sur un total de 109, selon les sondages. “L’objectif de ces élections andalouses est d’obtenir une représentation importante (…) de façon à être déterminant lors de la composition du prochain gouvernement” régional, expose le président de la formation Santiago Abascal.
Un scénario qui inquiète le chef du gouvernement socialiste Pedro Sanchez qui a accusé le parti centriste Ciudadanos et le Parti Populaire (PP, droite) “de ne pas avoir dit non à un pacte avec Vox” en Andalousie.
À 42 ans, Santiago Abascal, ex-militant du PP au Pays basque, espère ensuite pousser les portes du parlement européen en mai et celles de la chambre des députés à Madrid lors des prochaines législatives qui auront vraisemblablement lieu en 2019 et où, selon les sondages, Vox pourrait remporter un siège. Si tel était le cas, cela serait la première fois qu’un parti d’extrême droite siège aux Cortes depuis 1982.
Région la plus peuplée d’Espagne, frappée par le chômage et principale porte d’entrée de l’immigration en Europe, l’Andalousie est l’objet de toutes les attentions de la formation. «La Reconquista commencera sur les terres andalouses», clamait récemment Vox sur fond de vidéo de son leader à cheval, dans une allusion à la Reconquista espagnole sur les musulmans entre les VIIIe et XVe siècles.
Durant la campagne, Vox a égrené ses arguments traditionnels : fin de l’autonomie des régions au nom des économies budgétaires et de la défense de l’unité de l’Espagne, interdiction des partis indépendantistes catalans, arrêt de l’immigration illégale et abolition de la loi contre la violence machiste.
“C’est un mouvement dans lequel nous n’avons pas peur de dire ce que nous ressentons et ce que nous voulons“, lance lors d’un meeting à Grenade Alfonso Pueyo, jeune homme de 18 ans qui veut rentrer dans l’armée et prône une “régénération de la société” dans une direction “judéo-chrétienne et occidentale”. […]