Alors que le directoire de Nissan se réunit ce mardi pour lui choisir un successeur, Carlos Ghosn pourrait passer encore plusieurs semaines en prison, jusque Noël.
La détention de Carlos Ghosn pourrait se prolonger jusqu’à la fin du mois de décembre. Arrêté le 19 novembre, le président de l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi pourrait donc passer les fêtes de Noël au centre de détention de Kosuge, à l’est de Tokyo. C’est ce que croit savoir le quotidien Sankei ce mardi, rapporte l’agence Reuters.
Une inculpation pour de nouveaux faits
Mardi 10 décembre, une première inculpation devrait être prononcée à l’encontre de Carlos Ghosn, pour avoir dissimulé entre 2010 et 2015 une partie de ses revenus chez Nissan, à hauteur de 31 millions d’euros. Mais immédiatement, le Parquet de Tokyo pourrait ré-inculper le patron de l’Alliance pour des faits similaires, commis cette fois-ci sur la période 2015 à 2017. Cela entraînerait une nouvelle arrestation. Si elle se confirme la semaine prochaine, cette nouvelle détention pourrait alors durer jusqu’au 30 décembre.
Selon Les Echos, la libération sous caution ne se pratique au Japon que dans le cas où les prévenus reconnaissent les faits. Or, Carlos Ghosn comme son bras droit Greg Kelly ont nié les faits, via leurs avocats, rapporte la chaîne de télévision NHK. Ni le Parquet de Tokyo, ni Motonari Otsuru, l’avocat de Carlos Ghosn, n’ont souhaité commenter les faits rapportés par Sankei.
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