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Au Pays basque, la police bloque par milliers les passages des illégaux. Mais beaucoup arrivent à franchir la frontière espagnole.

Nuit noire sur la frontière franco-espagnole, côté Atlantique. La police aux frontières (PAF) d’Hendaye ouvre l’œil. À 200 mètres de son QG, le pont Saint-Jacques est devenu l’un des plus gros de points de passage de l’immigration clandestine. «La soirée est calme, on en a arrêté seulement une vingtaine, mais d’ordinaire c’est soixante par jour», assure le major Ivanier, représentant local de l’Unsa Police.

À la différence de ce qui se passe sur la frontière franco-italienne, les clandestins venus d’Espagne n’ont pas besoin de se lancer dans un périlleux raid montagnard pour rejoindre la France. La migration passe par les routes, les ponts, les gares. Les migrants auront préalablement reçu de la Croix-Rouge 70 euros, un téléphone mobile, un billet de train jusqu’à Irun, la gare espagnole la plus proche, ou une place de bus.

«On arrête souvent les mêmes. Parfois, on n’est pas rentrés au bureau qu’ils sont déjà de retour sur le pont à attendre un passeur».

Ils arrivent par grappes. La plupart viennent d’Afrique francophone. Tous ou presque migrants économiques. […]

Le Figaro

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