Le ministre de l’Action et des Comptes publics estime que cela fait longtemps que le pays est au bord de la rupture.
LE FIGARO. – Avec la suppression de la hausse des taxes sur les carburants, faut-il comprendre que casser, ça paye? Est-ce la fin des réformes?
Gérald DARMANIN. – C’est un moment difficile pour le gouvernement et pour la démocratie représentative. Nous devons tous agir entre la légitimité de l’élection, l’écoute permanente et la nécessité d’éviter la tyrannie de l’instant. Nous devons écouter le peuple et nous n’avons pas d’autre choix que de poursuivre les réformes pour continuer à transformer notre pays, afin de préserver notre modèle social. Aucun des gouvernements précédents n’a trouvé la martingale vis-à-vis des Français qui votent aux extrêmes ou qui ne votent plus. Nous sommes devant ce défi difficile et historique.
«Cela fait longtemps que le pays est au bord de la rupture. Le président est très conscient de la situation, il écoute, il est humble et courageux. Quand il le jugera bon, il parlera»
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