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Une quinzaine d’engins blindés de la Gendarmerie seront déployés samedi

Une quinzaine de véhicules blindés à roues de la Gendarmerie (VBRG) vont être déployés à Paris et en région parisienne ce samedi 8 décembre, vient d’apprendre à L’Essor un haut responsable du ministère de l’Intérieur. L’engagement de ces engins blindés est conditionné à une réquisition du Premier ministre ou du préfet de police de Paris. Ce déploiement d’engins blindés, réservés aux situations les plus dégradées est très symbolique. Il marque la volonté de l’Etat d’afficher sa fermeté. Leur utilisation avait été demandée notamment par le député (LR) Eric Diard et un syndicat de police, le SCSI-CFDT.

Ce 4×4 blindé de treize tonnes peut emporter treize gendarmes. Il peut être équipé d’une lame pour déblayer une barricade. Il avait été utilisé en 2005 lors des émeutes dans les banlieues, à Calais, puis au printemps à Notre-Dame-des-Landes. Les engins blindés sont mis en oeuvre par le groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM) de Satory. Cette unité compte une trentaine d’engins sur les 71 de l’Arme également déployés outre-mer.

Outre les blindés, la Gendarmerie a décidé de mobiliser toutes ses forces pour les manifestations de samedi. Cela se traduit par la suppression des repos et des quartiers libres, et le rappel de l’ensemble des escadrons de gendarmes mobiles, y compris les permissionnaires. Par ailleurs plusieurs cérémonies de la Sainte-Geneviève sont annulées ou reportées,  comme à Lyon,  en raison des événements.

A Paris comme en province, les gendarmes départementaux et mobiles ainsi que des réservistes seront donc sur le pont dès potron-minet pour tenter de prévenir violences, détériorations et pillages.

L’Essor de la Gendarmerie Nationale 



Alors que les services de l’Etat craignent «une très grande violence» samedi à Paris, l’hypothèse de voir des blindés de l’armée déployés dans les rues parisiennes a pris de l’épaisseur ces dernières heures.

Leurs principales missions : dissuader les casseurs de reproduire le même type de violences que celles commises lors de l’«acte 3» des «gilets jaunes», samedi 1er décembre, et dégager rapidement les potentielles barricades dressées par les manifestants afin de faciliter l’intervention rapide des CRS.

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Les scènes de guérilla de samedi dernier et les dégâts occasionnés symbolisés par le pillage de l’Arc de Triomphe, ont eu une résonnance allant delà du simple cadre des frontières de la France. Pour éviter que de tels débordements ne se reproduisent, c’est l’ensemble du dispositif sécuritaire qui sera revu pour l’«acte 4».

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CNews


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