Passé les premières réticences, certaines associations de banlieue tentent désormais de mobiliser les troupes. L’objectif? Que les quartiers populaires rejoignent les « gilets jaunes » « massivement ». Un scénario que redoutent les pouvoirs publics. D’autant plus que les lycéens ont commencé à s’arrimer au mouvement. […]
« L’idée que les banlieues puissent se mettre en mouvement inquiète tout le monde, commente Stéphane Peu, député PC de Seine-Saint-Denis, sollicité ces derniers jours par plusieurs ministères anxieux de l’état d’esprit des quartiers. Je constate un soutien aux “gilets jaunes” mais pas de connexion directe. »
Jusqu’à présent, nombre d’habitants des quartiers populaires se sont contentés d’observer ou de soutenir le mouvement à distance. […] « Le mouvement est né dans les zones rurales et les villes moyennes, alors forcément, les habitants des cités étaient moins représentés », précise un « gilet jaune » de Seine-Saint-Denis.