Hauts responsables gouvernementaux, représentants des États membres de l’ONU, acteurs de société civile et du secteur privé, des centaines de participants venant des quatre coins du monde ont pris part ce mercredi 5 décembre à l’ouverture des travaux du onzième FMMD. Une rencontre qui s’inscrit dans un contexte particulier.
Traçant la route vers la signature du Pacte mondial pour une migration sûre, ordonnée et régulière, le Forum Mondial pour la Migration et le Développement s’est ouvert ce mercredi 5 décembre à Marrakech. Deux échéances majeures qui témoignent du leadership marocain au sein de la dynamique internationale en matière de politiques migratoires.
La conférence d’ouverture s’est déroulée en présence d’une forte assistance. Les deux co-présidents du Forum, à savoir le Secrétaire Général du ministère chargé des Marocains Résidant à l’Etranger et des Affaires de la Migration, El Habib Nadir et de l’ambassadeur allemand au Maroc, Goetz Schmidt-Bremme se sont succédés sur l’estrade de la grande salle de conférence aménagée sur le site de l’événement pour donner le coup d’envoi de cette édition, avant de passer la parole à une pléthore d’orateurs, tous engagés en faveur de la question migratoire. Driss El Yazami, président du CNDH, Louise Arbour, représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour les migrations, Régine De Clerq, Présidente de la première édition du FMMD ou encore Yasmin Youssef, représentante des jeunes migrants ont fait part de leur souhait à la communauté internationale d’assurer une migration sécurisée, facilitée et encadrée.
Tenue sous le thème, “honorer les engagements internationaux pour libérer les potentialités des migrants pour le développement », cette 11è édition place ses discussions dans le prolongement de celles tenues lors du dixième Sommet de Berlin l’année écoulée. Les débats sont organisés autour de trois thèmes phares, à savoir la transition de la vulnérabilité à la résilience, la promotion de la mobilité régionale pour promouvoir l’apprentissage transférable et la cohérence des politiques, et la mise en place une bonne gouvernance de la migration pour un développement durable.