Bien sûr, le “gamin” a multiplié les incartades. Bien sûr, il a pris de haut la France d’en bas. Bien sûr, il a eu cette malheureuse formule “Qu’ils viennent me chercher !”, au cœur de l’affaire Benalla. Bien sûr, son hubris l’a dévoré. Et les Invisibles l’ont pris au mot : ils sont venus le chercher et lui signifient que l’Elysée pourrait bien devenir La Bastille. Bien sûr, il n’est pas innocent de cet incendie gravissime qui pourrait bien emporter le pays.
Mais, aujourd’hui, malgré tous les griefs dont on peut l’accabler, Emmanuel Macron est le président de la République que le peuple a élu, en toute légitimité, en mai 2017.
(…)
Soutenir, malgré tout
Malgré toutes ces critiques, il faut soutenir le soldat Macron, l’homme qui jouait au petit soldat le jour de son investiture sur les Champs-Elysées et qui a humilié un certain général de Villiers, chef d’état-major de l’armée française, en le remerciant comme un valet de chambre. Ce dernier, comme par hasard, fait entendre sa voix, ces jours-ci.
(…)
Là encore, malgré les erreurs de celui que certains surnomment “le Freluquet”, Emmanuel Macron reste le rempart contre toutes les dérives, celles du chaos, de l’insurrection généralisée courant vers une France trumpisée.
Car, il ne faut pas se voiler la face, le mouvement des “gilets jaunes” n’a rien de bolchevik. Il pourrait très vite se transformer en un mélange détonnant du Mouvement 5 Etoiles et de la Ligue qu’on voit à l’œuvre en Italie.