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L’information est tout sauf satirique. Selon l’agence américaine Associated Press (AP), au Caire, la vente de gilets jaunes est désormais soumise à surveillance.

Gouverner, c’est prévoir. En la matière, les autorités égyptiennes se montrent très prévoyantes. À deux mois du huitième anniversaire de la chute d’Hosni Moubarak, l’Égypte a discrètement restreint la vente de gilets réfléchissants jaunes, craignant que les opposants à l’actuel président Abdel Fattah al-Sissi ne tentent de copier les manifestants français.

Les détaillants du centre-ville du Caire, où se concentrent les magasins de sécurité industrielle, ont expliqué au correspondant de l’agence américaine Associated Press (AP) avoir reçu des instructions : ne pas vendre de gilets jaunes aux acheteurs occasionnels, limiter les ventes aux grossistes, à des sociétés vérifiées et, dans tous les cas, demander une autorisation expresse à la police avant de conclure la vente. Des restrictions valables jusqu’à fin janvier. Toute contravention aux règles est passible de sanction.

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Jeune Afrique

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