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Extrait :
L'extrait en vidéo.
La vidéo complète ici : https://t.co/YkYaBM353y pic.twitter.com/fK8hyhxVmw— Martinus Wallace russophile 🎩 (@Martilace) 14 décembre 2018
(Merci à Martinus Wallace)
Vidéo intégrale :
Podcast téléchargeable ici
Interview débutant à 24:30
32:24 : “ce qui était intéressant, c’est qu’un certain nombre de syndicats de journalistes, LE syndicat national des journalistes pour ne pas le nommer, et la CGT des journalistes, me sont tombés dessus à bras raccourcis, ont monté contre moi un procès de Moscou. J’ai gardé les tracts et les communiqués officiels qui ont été publiés contre moi.
C’est très intéressant parce que ce qui m’était reproché ce n’était pas d’avoir privé ma rédaction d’un scoop, ce qui éventuellement pouvait se discuter, mais il m’était très clairement reproché d’avoir sorti l’affaire. D’avoir révélé une information qui ne devait pas être portée à la connaissance du public parce que, pour dire les choses rapidement, le syndicat de la magistrature est un syndicat ami, avec notamment la CGT. Je ne suis pas en train de tomber dans le complotisme, ils ont des listes communes (…)
33:20 : on m’a accusé d’avoir volé des images, d’avoir violé la sacro-sainte inviolabilité d’un local syndical, avec une outrance… Il y a même un tract où on me reproche d’avoir violé la convention internationale du travail. J’étais la lie de la profession, j’étais le journaliste félon. Ils ont demandé quand même ma tête, ils ont essayé de me faire virer (…) un certain nombre de syndicats de journalistes ont montré leur vrai visage, un visage j’allais dire MacCarthyste de gauche.” (…)
Certains n’ont peut-être pas compris que certains syndicats de journalistes ont en fait une action qui est très éloignée de la défense des intérêts de la profession.
-Bercoff : “d’Albert Londres et de Georges Orwell par exemple”
-Clément Weill-Raynal : “ils ne sont pas là pour défendre les intérêts bien compris de l’ensemble de la profession, mais ils utilisent le syndicalisme pour peser sur l’éditorial au sein des rédactions dans lesquelles ils se trouvent. Et peser avec toutes sortes de moyens, et là on l’a vu dans cette affaire, ils n’hésitent pas à manier la menace, l’intimidation, l’outrance, l’injure, c’est un peu ce qui m’est arrivé. D’où le titre d’ailleurs de mon livre : le fusillé du mur des cons.”
