Matériel de protection confisqué par les forces de l’ordre, dégradation et destruction du matériel, «faits de violences avec arme par dépositaire de l’autorité publique», etc. Une vingtaine de journalistes – dont deux photographes de Libération (Nicolas Decottes, en photo ci-dessus) – ont annoncé ce vendredi soir leur intention de porter plainte avec constitution de partie civile pour des «violences» commises par les forces de l’ordre samedi 8 décembre lors de la mobilisation des «gilets jaunes». Dans une lettre adressée au ministre de l’Intérieur, au préfet de police et au procureur de Paris, leur avocat, Me Jérémie Assous, estime que «ces témoignages provenant de tous les points du territoire national sont trop nombreux, les méfaits trop répétés, les blessures trop vives pour que puissent être opposés les excuses que l’action fournit habituellement aux autorités chargées de l’ordre public tels “le contexte violent” et “l’absence totale d’organisation” des récentes manifestations».
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