Le procès d’Ahmed Alkheder s’est ouvert devant le tribunal correctionnel de Charleroi.
Le jeune homme était en communication avec des membres de l’État islamique et du Jabhat al-Nosra, une branche d’Al Qaïda. Il avait déjà réalisé et testé un prototype de bombe artisanale et prévoyait de partir faire le djihad en Syrie.
La famille Alkheder arrive à Mouscron en 2016 après avoir fui le conflit en Syrie 5 ans plus tôt. Il y a parmi les enfants, Ahmed. (…) Il se radicalise et entre en contact avec des combattants du Jabhat al-Nosra qui tiennent des poches rebelles en Syrie. Via Internet, ils vont lui apprendre à fabriquer des bombes artisanales à partir d’esprit de sel et d’aluminium.
Des communications qui attirent l’attention du FBI. Suite à un vaste coup de filet, mené en mars 2018 sur les réseaux sociaux, la police judiciaire américaine remarque l’activité suspecte du jeune homme et prévient la sûreté de l’État. La police apprend qu’il avait même fait exploser un prototype de bombe gazéifiante dans le jardin d’ami.
Ahmed Alkheder comparaissait ce mercredi pour participation à des activités terroristes. La justification la plus bancale étant celle voulant faire passer la bombe artisanale pour du matériel de pêche à la dynamite. L’acquittement a été plaidé.