Mise à mort de Macron : trois journalistes de Charente Libre entendus
Les trois organisateurs la mise en scène macabre de la “mise à mort de Macron”,qui s’est déroulée vendredi à Bourgines, sont, selon nos informations, convoqués ce vendredi matin au commissariat d’Angoulême. Ils devraient être placés en garde-à-vue. C’est leur identité qui apparaît sur la déclaration de manifestation faite en préfecture. Ce sont eux, aussi, qui avaient obtenu le prêt de Bourgines par la mairie. Ils seront accompagnés par un avocat parisien. Plusieurs gilets jaunes, en particulier de Girac, ont participé à une cagnotte pour financer leur défense.
🚧 #GiletsJaunes : un pantin à l'effigie d'Emmanuel Macron a été décapité à #Angoulême. La préfecture de Charente dénonce une "mise en scène macabre". (Sud Ouest / Charente libre) pic.twitter.com/hXy97bYddI
— .INFOS (@InfosDeFr) 22 décembre 2018
Ce jeudi, alors que la Chancellerie suit de très près l’évolution de l’enquête, ce sont trois journalistes de Charente Libre qui ont été entendus par les services de police dans le cadre de cette affaire: le reporter, le photographe et un membre de la rédaction en chef. Non pas comme témoins, mais comme «mis en cause» pour«provocation non suivie d’effet au crime ou délit par parole, écrit, image ou moyen de communication au public par voie électronique».
Alors même qu’ils ont couvert cet événement – comme toute manifestation d’actualité – selon les critères déontologiques et conformes au droit à l’information. Fidèle à sa conception du journalisme sans complaisance, tant à l’égard des pouvoirs que des groupes de pression ou des mouvements tels que les gilets jaunes, Charente Libre continuera de remplir sa mission de témoin. Et se réserve toute possibilité de recours à l’égard de ceux qui tenteraient de limiter ce rôle.
(…)