28/12/2018
Un rapport que s’est procuré le magazine «Der Spiegel» pointe la responsabilité de la compagnie aérienne [Lufthansa].
[…] D’après un rapport confidentiel de l’armée allemande, que s’est procuré le Spiegel, les pilotes n’avaient pas été informés par la compagnie aérienne allemande Lufthansa qu’un système de communication numérique venait d’être installé dans l’avion.Aussi n’ont-ils pas réagi de manière adéquate à une panne de courant de l’électronique embarquée. Ils n’ont pas pu non plus rétablir le contact du système radio avec le sol.
Par ailleurs, un problème survenu dans un transformateur l’a amené à convertir le courant alternatif produit par les turbines en courant continu. Une partie de l’électronique de l’Airbus ne pouvait plus fonctionner. Et l’alimentation de secours n’a pas pris le relais, selon le rapport de l’armée.
30/11/2018
Alors qu’il s’envolait pour le G20 qui se tient à Buenos Aires, l’avion Airbus de la Bundesrepublik transportant Angela Merkel a dû rebrousser chemin au-dessus des Pays-Bas et atterrir précipitamment à Cologne en Allemagne dans la soirée du 29 novembre après qu’une “panne sérieuse” dixit les mots de la chancelière a été constatée à bord, causée par une possible attaque électronique.
Selon les informations du quotidien Rheinische Post, qui évoque des sources au sein des services de sécurité allemands, les enquêteurs examineraient à présent une éventuelle piste criminelle qui pourrait avoir entraîné cet atterrissage d’urgence, mais la chancellerie n’a pas commenté ces informations. Le capitaine de l’avion a fait état d’un arrêt sans précédent des systèmes de communication, selon le journal régional.
La chancelière va finalement voyager avec une délégation très réduite à bord d’un avion de ligne commerciale effectuant le trajet Madrid-Buenos Aires et atterrira dans la capitale argentine avec plus de 12 heures de retard. Elle ne sera donc pas présente pour la traditionnelle photographie réunissant les chefs d’Etat des 20 pays composant le G20.