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La décision du gouvernement de ne pas permettre l’entrée en Algérie de migrants arabes à travers les frontières du Mali et du Niger est «irréversible», a annoncé, Hacène Kacimi, directeur en charge de la Migration au ministère de l’Intérieur, dans une déclaration à TSA Arabi.

Selon lui, l’Algérie a accueilli plus de 50.000 syriens pour des considérations humanitaires et en raison de la situation difficile en Syrie. «Mais quand certains migrants commencent à constituer un danger pour la stabilité du pays, l’Algérie doit bouger. L’Algérie fait face aujourd’hui à l’arrivée de migrants de Syrie, du Yémen et de Palestine, empruntant des parcours assurés par des groupes armés», a-t-il affirmé.

Hacène Kacimi a critiqué la Ligue algérienne de la défense des droits de l’homme (LADDH) qui a reproché aux autorités algériennes d’avoir reconduit aux frontières des migrants palestiniens et syriens. La LADDH se serait basée, selon lui, sur des données imprécises.

«Avant de lancer des accusations, il faut se poser une question : sommes-nous devant une problématique migratoire ou devant des terroristes qui se cachent sous une couverture humanitaire pour pénétrer en Algérie ? Les migrants arabes passent par plusieurs pays comme la Turquie, l’Égypte, le Soudan, la Mauritanie, le Mali et le Niger, sans demander d’asile politique. Quand on est menacé, on s’installe dans le premier pays où l’on arrive. Il y a des parties inconnues qui financent des cercles terroristes», a-t-il accusé. […]

tsa-algerie.

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