Éric Drouet est sortie de garde à vue, après avoir été arrêté hier soir lors d’une manifestation non déclarée.
Interpellé mercredi 2 janvier près des Champs-Élysées à Paris, Éric Drouet, l’un des leaders des “gilets jaunes”, est toujours en garde à vue jeudi matin, a appris franceinfo auprès du parquet.
Éric Drouet était venu, avec une cinquantaine de personnes, déposer des bougies place de la Concorde, en soutien aux blessés du mouvement des “gilets jaunes”.
🔴 Ces 16 femmes ont été interpellées parce qu’elles rendaient hommage aux victimes et blessés, près des Champs-Elysées ce soir. Elles étaient armées de bougies et de respect. Courage pour ces longues prochaines heures ! Soutien aux #GiletsJaunes interpellés ce soir à #Paris. pic.twitter.com/ECATm5GKX7
— Gilets Jaunes Paris #5Sept (@GiletsJaunesGo) January 2, 2019
Il a été interpellé pour “organisation d’une manifestation non déclarée”, a indiqué une source policière à franceinfo, et placé en garde à vue.
DIRECT – Interpellation à l’instant de Eric Drouet par la police Rue Royale lors d’un rassemblement de #GiletsJaunes. pic.twitter.com/mkkL5w9Xvj
— Remy Buisine (@RemyBuisine) January 2, 2019
Éric Drouet, l’un des instigateurs du mouvement des «gilets jaunes», a été arrêté mercredi soir à Paris.
Le chauffeur routier de 33 ans a été interpellé place de la Concorde, en marge d’un rassemblement en hommage aux morts et blessés depuis le début des manifestations, pour “participation à une manifestation non déclarée”, selon franceinfo.
URGENT – #GiletsJaunes : Eric Drouet vient de se faire interpeller par les forces de l’ordre en marge d’un rassemblement à #Paris @CLPRESSFR pic.twitter.com/FxGWeeYwdo
— Clément Lanot (@ClementLanot) January 2, 2019
Connu pour son franc-parler, Éric Drouet est à l’origine des premiers rassemblements dans toute la France le 17 novembre. Porte-parole du mouvement, il avait notamment appelé fin décembre à investir l’Élysée. “On rentre dedans. […] Les gens veulent y aller pour être écoutés”, avait-il lancé. Il doit comparaître le 5 juin prochain devant le tribunal correctionnel pour port d’arme prohibé de catégorie D.