La présidente de la Commission nationale du débat public (CNDP), Chantal Jouanno, a assuré vendredi que le «grand débat national» serait «libre» et pas forcément limité aux quatre thèmes définis par le gouvernement qui devra être «dans une posture d’écoute».
Interrogée sur la possibilité d’évoquer «les questions liées à la laïcité, à la religion, à l’islamisation de la société», elle a répondu : «absolument, (les Français) sont libres d’apporter toutes ces questions s’ils estiment que c’est légitime».
«C’est un débat libre», a garanti sur Cnews Mme Jouanno, s’engageant à organiser le débat, voulu par Emmanuel Macron face à la crise des «gilets jaunes», en toute indépendance. «On est aux ordres de personne, on est aux ordres des Français simplement, pour garantir leur droit à la participation, sinon j’arrête tout de suite», a-t-elle expliqué.
Dans une lettre adressée en décembre à Matignon, la CNDP avait assuré qu’elle «veillera(it) à ce que les réunions» ne soient pas des «meetings politiques».
À partir de la mi-janvier et jusqu’en mars, quatre thèmes seront au cœur des discussions auxquelles les citoyens sont invités à participer: la transition écologique, la fiscalité et les dépenses publiques, la démocratie et la citoyenneté (dont l’immigration), l’organisation de l’État et des services publics. […]