Dans ce contexte, Édouard Philippe a annoncé une “loi nouvelle” afin de durcir les sanctions contre “les casseurs” mais aussi contre les manifestations non-déclarées.
“Les pratiques, les méthodes utilisées de ceux qui veulent caillasser changent. Donc, on doit changer de méthode (…) Si on veut défendre la liberté de manifester, je crois qu’il faut faire évoluer notre droit et compléter nos dispositions”, explique le Premier ministre qui assure que cette question se pose depuis “plusieurs mois” dans les rangs de l’exécutif.
[…]Une loi qui permettra ainsi de “sanctionner ceux qui ne respectent pas les libertés de manifester” alors que le Premier ministre souhaite également faire en sorte que la “responsabilité civile” des casseurs soient plus importante.
Cette nouvelle loi doit muscler l’arsenal répressif en créant notamment, sur le modèle de la lutte contre le hooliganisme, un “dispositif” interdisant l’accès aux manifestations de casseurs identifiés avec la création d’un fichier dédié, a précisé Matignon.
Une chose est sûre, Édouard Philippe et son gouvernement assurent que les casseurs “n’auront pas le dernier mot”. “Nous veillons à garantir l’ordre public auquel nous sommes tous attachés (…) Il faut protéger la liberté de manifester et sanctionner ceux qui veulent enfreindre cette liberté”.
Face aux violences qui se poursuivent sur le territoire, le gouvernement entend afficher une très grande fermeté. Édouard Philippe annonce un dispositif de sécurité “considérable” pour encadrer la prochaine journée de mobilisation des “gilets jaunes”.
Edouard Philippe veut mettre un terme aux violences qui ont marqué les derniers week-ends de mobilisation des “gilets jaunes”. Et reprendre la main face aux “gilets jaunes” en affichant sa fermeté.
Un dispositif de sécurité “considérable” va être déployé pour encadrer la prochaine journée de mobilisation des “gilets jaunes” samedi 12 janvier, face aux débordements violents du week-end précédent, a annoncé le Premier ministre lundi soir sur TF1.
Le dispositif retrouvera son niveau de mi-décembre, à savoir près de 80.000 policiers et gendarmes dans toute la France, a précisé Édouard Philippe, assurant que les manifestants violents n’auraient “pas le dernier mot”.
Le premier ministre Edouard Philippe sera au journal télévisé de 20 heures de TF1 pour annoncer des mesures “d’ordre public” face aux violences, a déclaré Matignon.
“Face aux violences inacceptables qui se poursuivent sur le territoire, le gouvernement entend afficher une très grande fermeté et faire évoluer son dispositif d’ordre public. Ce sont des questions sensibles au sujet desquelles le Premier ministre a engagé des consultations et fera des annonces ce soir” a indiqué Matignon à l’AFP.