Un converti suisse soupçonné d’être impliqué dans le meurtre des deux étudiantes scandinaves au Maroc
On ne connaît encore de lui que ces initiales : K. Z. Né d’un père suisse et d’une mère espagnole, cet homme de 25 ans a été converti à l’islam dans la mosquée du Petit-Saconnex, près de Genève, en 2011. Quartier résidentiel offrant une vue sur le lac Léman, le Petit-Saconnex abrite une grande mosquée, financée par l’Arabie saoudite.
Dans cette mosquée, K.Z. a assisté à des prêches animés par deux imams français, des convertis eux aussi. Ces derniers ont d’ailleurs été expulsés de ce lieu de culte pour avoir encouragé des fidèles à faire le djihad. K.Z. aurait lui aussi cherché à rejoindre Daech en Syrie, mais aurait finalement décidé de rejoindre un autre pays musulman, hésitant entre l’Algérie et le Maroc.
Le parquet de Rabat a présenté ce jeune Suisse à un juge d’instruction antiterroriste début janvier, en compagnie de six Marocains, tous soupçonnés d’être liés au meurtre des deux randonneuses scandinaves. Un crime qualifié de terroriste par le parquet marocain.
Damas, Alger ou Marrakech ?
K. Z. arrive au Maroc en 2015. “Il se fait alors appeler Abou Yahia ou Abdulah. Il a d’abord essayé de rejoindre une école coranique dans le sud du royaume, puis il s’est installé à Marrakech. Il y a rencontré un salafiste traditionnel auquel il a expliqué vouloir perfectionner ses connaissances en matière théologique.
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