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Comptes-rendus de l’audience :


Son clip avait provoqué un tollé cet automne. Brusquement sorti de l’anonymat, le rappeur devra s’expliquer mercredi devant le tribunal de Paris.

«Je rentre dans des crèches, je tue des bébés blancs, attrapez-les vite et pendez leurs parents!». Ce mercredi au tribunal de Paris, le rappeur Nick Conrad aura donc l’occasion d’expliquer ce qu’il voulait signifier «en profondeur» , sous la «surface» des paroles de son titre «Pendez les Blancs». Propulsé hors de l’anonymat cet automne par le tollé suscité par son clip, le rappeur noir est jugé pour «provocation directe à commettre des atteintes à la vie».

Le clip «PLB», pour «Pendez les Blancs» – qui a depuis été supprimé des différentes plateformes d’hébergement – débute par une scène de pendaison d’un homme blanc, la nuit, à Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis. Flash-back: l’homme est enlevé, suffoque, la tête recouverte d’un sac-poubelle. Deux hommes noirs lui enfoncent un pistolet dans la bouche. Différents actes de torture s’enchaînent. «Prouve que t’as de la génétique! Que t’as un ADN magique! Est-ce qu’il court vite le Blanc?», rigolent les deux agresseurs. Ponctués du refrain «Pendez les tous! Pendez les Blancs!», des flots de haine raciste se déversent: «Écartelez-les pour passer le temps, divertir les enfants noirs de tout âge petits et grands. Fouettez-les fort faites-le franchement, que ça pue la mort que ça pisse le sang!»

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