Le président finlandais a exprimé son “choc et son dégoût” après que la police ait identifié davantage de suspects liés à un gang de violeurs étrangers visant les enfants dans une ville du nord du pays.
La police soupçonne 16 hommes nés à l’étranger d’avoir commis des viols ou d’autres abus sexuels sur des fillettes âgées de 10 à 15 ans à Oulu, dans le nord de la Finlande, ajoutant quatre autres hommes à l’enquête d’aujourd’hui.
En outre, la police de Helsinki, la capitale, a annoncé dimanche avoir arrêté trois hommes nés à l’étranger pour les inculper aux mêmes motifs.
Dans une déclaration publiée lundi, le président Sauli Niinistö a déclaré que les crimes à Oulu “nous ont choqués par leur inhumanité”.
Il a ajouté: “Le droit à l’intégrité est l’une des valeurs sur lesquelles repose notre société et doit être respecté par tous ici.”
“Il est inacceptable que certains demandeurs d’asile, dont ceux à qui l’asile a été accordé, aient introduit le mal ici et créé l’insécurité.”
Antti Kaikkonen, chef du parti du centre, chef de la coalition, a appelé à une réunion de tous les chefs de partis parlementaires, en tweetant: “Tous ceux qui viennent en Finlande doivent respecter les lois locales.”
Antti Lindtman, chef du principal parti d’opposition, le parti social-démocrate, a déclaré: “La question est de savoir si nous pourrions prendre des mesures maintenant, même pendant ce mandat, pour prévenir des crimes aussi lâches que ceux-là. Oui il y en a.”
Une pétition citoyenne demandant le retrait de l’asile aux personnes reconnues coupables de crimes sexuels a reçu 62 000 signatures au cours du week-end, brisant ainsi la barre des 50 000 nécessaires pour forcer le Parlement à examiner la question.
“J’ai créé cette initiative à cause des” discours de haine” … je pensais que quelqu’un devait faire quelque chose”, a déclaré Saila Al-Jewari, qui l’a lancée en décembre après que les premiers cas de sévices à Oulu ont fait les gros titres, a t-elle déclaré à Reuters.
[…]Selon Statistics Finland, environ 1 200 cas d’abus sexuels sur mineurs sont signalés à la police chaque année et des étrangers ont été impliqués dans 18% des cas qui ont fait l’objet d’un procès l’année dernière.
Sur la population finlandaise d’un peu plus de 5,5 millions d’habitants, quelque 321 500 personnes sont nées dans un pays étranger, soit près de 6%.
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