Selon les derniers éléments de l’enquête, dont « Le Monde » a eu connaissance, le djihadiste cherchait des armes depuis plusieurs semaines et avait confié à sa mère son « intention de mourir ».
C’est désormais acquis. Contrairement à ce que laissaient penser les premières investigations, l’attentat du marché de Noël de Strasbourg, le 11 décembre 2018, était bien un acte prémédité. Recherche d’armes, vidéo de revendication, envie de mourir confiée à son entourage, etc., Cherif Chekatt, le djihadiste qui a tué cinq personnes et en a blessé onze autres ce soir-là, allait tôt ou tard passer à l’acte. A la veille du drame, il était depuis plusieurs semaines en plein préparatifs, selon les derniers développements de l’enquête judiciaire dont Le Monde a pu avoir connaissance.
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