C’est peu dire que certains journalistes ne portent pas le mouvement des gilets jaunes dans leur cœur. Les raisons peuvent en être nombreuses : antipathie vis-à-vis de la contestation sociale, mépris de classe, ou encore réaction corporatiste face aux critiques virulentes des médias. Jean Quatremer figure parmi les journalistes en vue qui ont exprimé le plus bruyamment leur aversion à l’égard du mouvement des gilets jaunes. Au risque de faire précisément ce que reproche l’élite journalistique aux gilets jaunes : relayer des fausses informations – des « fake news ».
Ce mouvement de beaufs me sort par les oreilles. Et les télés qui en rajoutent et en rajoutent. https://t.co/TUanFXPyCk
— Jean Quatremer (@quatremer) 7 novembre 2018
Incroyable ! Un mouvement de beaufs d’extrême-droite comme je le dis depuis le début
— Jean Quatremer (@quatremer) 21 novembre 2018
… puis c’est l’escalade : « France moisie », « factieux » à « embastiller » d’urgence, « beaufs poujadistes », ou encore « antisémites » et « homophobes ». Jean Quatremer n’est décidément pas en reste d’adjectifs fleuris pour qualifier le mouvement :
[…]
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