Et on apprend que cette association touche aussi 120.000 euros du commissariat général à l’Égalité des territoires (CGET), 65.000 euros de la Direction de l’accueil, de l’accompagnement des étrangers (DAAEN) et 25.900 euros du Fonds FDVA. #pognondedingue #depensespubliques #impot https://t.co/xIr7GKtK1g
— Olivier Truchot (@Olivier_Truchot) January 19, 2019
L’élu de Paris Pierre Liscia a interpellé le conseil municipal au sujet d’une subvention accordée à la Fasti, une association proche des valeurs des Indigènes de la République. Les 3.000 euros ont bel et bien été attribués mais l’affaire est remontée jusqu’au gouvernement, dont le porte-parole Benjamin Griveaux a réagi auprès de Marianne. […]
Qu’est-il précisément reproché à la Fasti, fédération d’une cinquantaine d’associations d’aide aux immigrés (les Asti) ? Des prises de position politiques pour le moins radicales. On en trouve trace dans les colonnes de leur journal militant, le bimestriel intitulé Ouvrons les frontières. Dans cette publication, dont le contenu est en ligne sur le site de la fédération, celle-ci défend des positions s’inscrivant dans une tendance contestataire et très contestée de l’antiracisme : la mouvance décoloniale. […] De manière générale, les textes militants de la Fasti regorgent de critiques outrancières et d’amalgames historiques où l’usage du “point Godwin” paraît une figure imposée. […] l’accusation de “racisme d’Etat” a été brandie pour qualifier la politique de la France, accusée par exemple en novembre 2013 de n’avoir “jamais voulu analyser de manière critique le racisme qui imprègne ses institutions, ses lois, son histoire toute entière“. A de multiples égards, ces prises de position de la Fasti s’inspirent du discours du Parti des indigènes de la République (PIR), qui se revendique explicitement opposé au modèle républicain français. […]