En 2019, le château de Chambord fêtera son demi-millénaire. Suscitant toujours autant de fascination et d’admiration, le joyau de François 1er est lancé dans plusieurs chantiers d’ampleur dont la restauration du mur d’enceinte de 32 km de long ou la dorure des lanternons. Un chai, signé Jean-Michel Wilmotte, sera également construit sur le domaine. Tour d’horizon.
Niché au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe, Chambord, le plus vaste château de la Loire, est l’œuvre de la volonté de François 1er qui a supervisé son édification à partir de 1519. Il se dit que son plan, géométrique et régulier, aurait été inspiré par Léonard de Vinci. Ses dimensions et son extrême raffinement architectural lui valent une place à part dans le patrimoine français […]
En 2019, plusieurs chantiers seront donc lancés pour faire vivre la magie des lieux. Les travaux du mur d’enceinte de 32 km de long, qui a permis au domaine de conserver ses dimensions d’origine cinq siècles durant, seront menés par des ouvriers en qualification et en insertion. De jeunes professionnels se spécialisant dans la restauration de monuments historiques seront associés au projet, encadrés par des experts du métier. La vitesse de progression sera lente : le premier objectif vise à restaurer 10 km de murs en six ans. Chaque année, ce seront entre 12 et 24 personnes qui seront formées. Second chantier phare, celui de la dorure des lanternons, pour leur rendre leur apparence originelle, telle que François 1er et Charles Quint les virent en 1539. Le domaine de Chambord précise : “Ses dorures évoquent le caractère quasi-céleste de la cité idéale et rappellent la nature royale de l’édifice”. C’est l’architecte en chef des monuments historiques, Philippe Villeneuve, qui sera chargé de cette délicate mission. La splendeur originelle des ornements de plomb richement ouvragés, disparus après la Révolution, sera ainsi restituée.
Un dernier chantier, de construction celui-là, sera confié à Jean-Michel Wilmotte […] A un kilomètre du château, sera édifié un chai pour y produire du vin biologique, issu de cépages historiques replantés sur place depuis 2015. Environ 70.000 bouteilles seront produites annuellement et rapporteront 1 M€ de revenus nets. […]