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Dans leur rapport sur l’AfD, les spécialistes de l’Office fédéral de la protection de la Constitution (BfV) ne révèlent aucun fait nouveau. Les fonctionnaires ont été autorisés à analyser uniquement des sources “ouvertes”, telles que des sites Web, les publications sur Facebook, les articles de presse. Mais ce qui est intéressant, ce sont les sources qui, selon eux, sont fiables.

Leur analyse repose en partie sur des recherches effectuées par des journalistes et des chercheurs. […]

Mais fait intéressant, ils s’appuient également sur les recherches des antifas. Ainsi, le BfV a analysé les liens entre l’organisation de jeunesse Junge Alternative (JA) et les fraternités d’extrême-droite avec quatre notes de bas de page. Celles-ci font référence à un article du journal Mitteldeutschen Zeitung, un article du magazine Focus, un article paru sur le site d’extrême gauche “Berliner Bündnisses gegen Rechts” et un article intitulé “Fraternité identitaire” paru sur le site antifa-berlin.info. Le rapport est basé à six reprises sur des sites Internet antifa.

 

Dans un tweet, Ralf Stegner, du SPD (Centre gauche) ne cache pas sa joie : Hans-Georg Maassen chef du Renseignement intérieur qui avait contesté les « chasses aux étrangers » à Chemnitz a été mis à la retraite afin que l’AfD puisse “enfin” être surveillé par les services de l’Office fédéral de protection de la Constitution.

Sinan Selen, turco-allemand, est l’un des nouveaux vice-présidents de l’Office fédéral.

 

Chaque fois que cela possible, les fonctionnaires donnent un lien direct vers une vidéo Youtube ou une page de l’AfD. Lorsque cela n’est pas possible, comme dans le cas de la déclaration particulièrement acerbe de Gottfried Curio (membre de l’AfD au Bundestag), ils écrivent : “Comme le site antifa-Berlin l’a relevé, dès 2017, Curio a proféré des commentaires similaires : « Il y a un djihad de naissance en cours. J’exige le rétablissement du droit à la citoyenneté par filiation. » La note de bas de page renvoie à la citation correspondante parue sur un site antifa.

Dans un autre cas, les fonctionnaires écrivent : “Selon des recherches, au moins quatre anciens membres du parti d’extrême droite “Bürgerbewegung Pro Deutschland” (mouvement qui a été dissous) seraient actifs au sein de l’AfD de Berlin. Deux articles de sites antifa sont listés comme références.

[…]

(Traduction Fdesouche)

Sueddeutsche.de

 

Rappel : Ralf Dorschel, journaliste allemand : « Dans un monde juste, on devrait retirer le droit de vote aux partisans de l’AfD »

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