C’est parce qu’elle refusait de consentir à un mariage blanc avec Ayed Djemai que ce dernier et Anthony Russoniello l’avaient battue dans une voiture le 15 février 2018, près de garages, cours de la Libération à Grenoble.
Pour Me Sandrine Durochat du barreau de Valence, conseil de la victime, la jeune femme d’une trentaine d’années, « devenue un produit en fin de vie pour Anthony Russoniello qui la poussait à se prostituer, devait être “recyclée” et accepter de devenir une épouse. »
C’est dans ce contexte ainsi exposé et repris par le représentant du ministère public qu’Anthony Russoniello, habitant de Pontcharra âgé de 34 ans, comparaissait, mardi devant le tribunal correctionnel de Grenoble, pour violence aggravée. Des faits pour lesquels était également jugé, mais en son absence, Ayed Djemai.
« J’étais sur les lieux », a reconnu Russoniello depuis le box des détenus. « Mais à aucun moment je ne l’ai frappée et je n’avais sur moi qu’une bombe lacrymogène que les témoins ont pu confondre avec une arme de poing », a-t-il simplement indiqué.
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(Merci à Jojo)