A Toulouse, la police annonce la création d’un groupe d’enquête qui se consacre exclusivement aux violences et exactions commises en marge des manifestations des « gilets jaunes »…
L’homme condamné lundi à Toulouse à un an de prison ferme pour avoir ébloui avec un laser l’hélicoptère de la gendarmerie, c’est eux. Celui qui écopé mardi de 9 mois de prison ferme pour s’être promené avec un masque à gaz, un « Taser » et une matraque, c’est encore eux.
A trois jours de l’acte 11, la police dévoile qu’un groupe d’enquête «gilets jaunes» est opérationnel depuis début janvier dans la Ville rose. « Il est dédié aux investigations sur les exactions, les violences aux personnes et les dégradations durant les manifestations dites des “gilets jaunes” », indique la porte-parole de la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP31).
Cette unité, placée sous l’autorité du procureur de la République, est composée d’enquêteurs de la Sûreté départementale, dont certains spécialisés en cybercriminalité. Autrement dit, vous ne les verrez pas sur le terrain samedi. Ils resteront dans leur « open space » du commissariat pour analyser les images et surveiller les réseaux sociaux. «Leur travail est d’identifier et de présenter à la justice les individus qui organisent ou incitent aux violences et ceux qui les commettent», précise encore la DDSP31. […]