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« L’université lui réclame 650 € pour un semestre mais il n’a pas de ressources, s’insurge-t-on à l’Unef. D’autant que sa demande auprès de l’aide sociale de la fac a été refusée. C’est littéralement son droit d’étudier qui est remis en cause… »

«Tant qu’on ne sera pas entendu, on ne bougera pas d’ici…»
Un sentiment partagé par Wissal, qui reproche à l’université de ne lui avoir proposé qu’un mode d’enseignement à distance. « A la différence du présentiel, l’enseignement ne me permet pas d’obtenir mon titre de séjour, regrette la jeune femme. Alors oui, j’estime que c’est une remise en cause de mon statut d’étudiante. »

Déterminés à obtenir gain de cause, les deux étudiants soutenus par l’union des étudiants maghrébins de France (UEMF), jeune association qui n’a pas encore de statut juridique, ont installé une toile de tente au rez-de-chaussée du bâtiment Grappin. « On n’a rien à perdre, prévient Wissal. Tant qu’on ne sera pas entendu, on ne bougera pas d’ici… »

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