Fdesouche

Pourquoi tant de roux dans la peinture? A partir de l’oeuvre du peintre Jean-Jacques Henner, connu pour ses nus de femmes alanguies à la chevelure rousse vaporeuse, une exposition se penche à Paris sur l’ambivalence des jugements et la fascination pour la rousseur.

“Roux ! de Jean-Jacques Henner à Sonia Rykiel”: le musée qui rassemble l’oeuvre de Jean-Jacques Henner (1829-1905) met ses tableaux voluptueux et mystérieux où les corps blancs dialoguent avec les chevelures de feu, en regard avec des peintures, croquis, affiches, photographies, dessins, masques, films…

Le musée d’Orsay, le Petit Palais, le MuCEM, le Quai Branly-Jacques Chirac, le Musée des Arts décoratifs notamment, et des collections particulières dont celle de la photographe contemporaine Geneviève Boutry et celle de Nathalie Rykiel, fille de la grande couturière Sonia Rykiel, ont prêté des oeuvres.

“Dans l’histoire de la peinture, on a peint beaucoup de roux et de rousses et cette couleur n’est pas neutre. De Manet à Degas, les rousses sont nombreuses dans les tableaux du XIXe siècle. Leur représentation oscille entre l’image d’une femme sur un piédestal, séraphique, magnifiée, mythifiée par sa chevelure, et celle de la femme fatale, séductrice, pècheresse”, observe auprès de l’AFP Claire Bessède, conservatrice du musée et commissaire de l’exposition.

La Croix

Fdesouche sur les réseaux sociaux