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[…] Selon le Syndicat national des travailleurs de la presse du Venezuela, onze reporters ont été arrêtés hier alors qu’ils couvraient la mobilisation citoyenne d’opposition. Parmi eux, quatre journalistes vénézuéliens et sept étrangers. Cinq journalistes étrangers ont été libérés – deux Français et trois Espagnols -, les journalistes espagnols devaient également quitter le pays dans la foulée.
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RFI


La presse étrangère subissait jeudi les conséquences de la crise politique au Venezuela: deux journalistes français et trois de l’agence espagnole EFE ont été arrêtés au Venezuela peu après l’expulsion de deux de leurs confrères chiliens.

L’Union européenne, tout comme l’Espagne, ont exigé leur libération.

Les reporters français Pierre Caillé et Baptiste des Monstiers, qui travaillent pour l’émission “Quotidien” du journaliste et animateur Yann Barthès sur la chaîne française TMC, filmaient le palais présidentiel mardi soir quand ils ont été interpellés, ont indiqué des sources diplomatiques à l’AFP.

Les journalistes ont été arrêtés avec “leur producteur dans le pays, Rolando Rodriguez”, a précisé le Syndicat national des travailleurs de la presse (SNTP). “Depuis, le contact a été perdu avec eux”, a ajouté le SNTP, principal syndicat de journalistes au Venezuela.

“Deux journalistes de notre équipe ont été arrêtés hier au Venezuela. Ils étaient sur place pour couvrir la crise politique. À l’heure actuelle, il est difficile d’en dire plus au risque d’aggraver leur situation. On pense à eux”, ont tweeté des responsables de l’émission.

La directrice du bureau de l’agence de presse espagnole EFE à Caracas, Nélida Fernández, a annoncé mercredi soir à l’AFP que deux de ses collègues avaient été arrêtés: une vidéaste colombienne, Mauren Barriga, et un journaliste espagnol Gonzalo Domínguez.

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Mardi, Reporters sans frontières (RSF) avait dénoncé “les violences des forces de l’ordre à l’encontre des journalistes” vénézuéliens et internationaux couvrant les mouvements de protestation qui secouent le pays depuis le 21 janvier.

Ces manifestations ont fait au moins 40 morts et 850 personnes ont été arrêtées, selon l’ONU.

RSF a demandé au gouvernement le “respect de la liberté d’information” et dénoncé les confiscations de matériel (caméras, téléphones portables…) ainsi que la censure sur les radios et télévisons locales.

Les arrestations des journalistes internationaux sont intervenues peu avant une nouvelle manifestation à l’appel de l’opposition, qui exige la mise en place d’un gouvernement de transition et l’organisation d’élections générales libres.

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Orange

(Merci à Collier d’Agneau)

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